Les Membres

Je suis né dans une ferme au centre du Jótland, à mi chemin entre Vébjǫrg* et Heiðabýr durant l'année où une grande flotte est partie assiéger la ville de Paris, en Royaume Franc. Je suis désormais âgé de vingt-et-un hivers. Je suis donc un bóndi, un fermier. Notre condition est modeste mais nous arrivons à subvenir à nos besoin grâce à l'exploitation agricole de la famille. Mon père Þórir n'est jamais revenu d'une expédition. Vésteinn mon frère aîné, et ma mère Hallgerðr, gèrent la ferme ainsi que les autres bœndr** qui vivent sur notre domaine. En hivers et au printemps, je participe activement aux travaux de la ferme. Cependant, afin de subvenir aux besoins de la famille, je suis obligé de partir en Viking l'été. J'ai pour l'instant voyagé en plusieurs contrées : Pays Franc, Danelag et Norðvegr, où J'ai d'ailleurs séjourné un temps dans la vallée de Sóknardalr, avant de retourner vivre au Danemark. 

Je ne manque jamais à l'appel des Þing locaux, les assemblées des hommes libres. Nous y réglons nos différents entre bœndr, rendons la justice, votons les lois et planifions nos expéditions à venir.  Je me laisse volontiers guider par l'ørlǫg, le Destin qui guide chaque homme, qui semble m'être favorable jusqu'à présent. 

*actuelle Viborg au Danemark

 ** forme plurielle de Bóndi

Je suis un jeune fils de pêcheur de vingt hivers. Je suis originaire de Hróiskelda*. J'ai été très tôt fasciné par les aventures des dieux grâce aux récits d'un skáld qui a un jour reçu notre hospitalité. Mon grand-père père, Ragnúlfr Haraldsson a combattu dans la Grande Armée et a participé à la prise de Jórvik*. Mon père Þorbjǫrn Ragnúlfsson a lui aussi été guerrier, et a pris part à l'expédition contre Paris plusieurs années après.  Je suis désireux, moi aussi, de partir à la conquête de nouvelles terres et d'y acquérir gloire, richesse et renommée. Mon père m'appris très jeune à tenir un bouclier et une hache. Je m'entraîne  régulièrement avant de partir en raid. Je voue un culte particulier aux dieux de la guerre Óðinn, Þórr et Týr.

J'ai été vite attiré par le travail du métal. Je m'essais à mes heures d'ennui à la forge. Bien que je me plaise sur mon île, je refuse de rester oisif. La plus belle des mort serait pour moi une mort glorieuse au combat afin de me montrer digne aux yeux des Valkyrjur. J'aurais ainsi l'honneur d'entrer dans la Valhǫll, y partager l'hydromel sacré avec mes ancêtres et combattre dans l'armée d'Óðinn quand sonnera Gjallarhorn, à l'heure de Ragnarǫk. 

*Hróiskelda: Roskilde, au Danemark
 **Jórvik : York

Je suis un jeune menuisier originaire du Smáland*, une petite contrée parsemée d'imposantes forêts et de lacs . Je me suis fait accepter à Heiðabýr, dans le but d'apprendre auprès d'un artisan menuisier très renommé. Mon intégration ne fut guère aisée. Les habitants de la ville sont montrés un temps méfiants envers moi.  Mon intégration s'est faite petit à petit, et j'ai déjà tiré honneur d'affaires lors de Þings locaux. Afin de prouver ma valeur,  je prend notamment part aux raids d'été, en pays Franc. J'ai également été en expédition à l'Est chez les peuples slaves. Nous y faisions essentiellement du commerce ainsi que du pillage à l'occasion. 

*actuelle province suédoise de Småland

Je suis fils de pêcheur à une trentaine de lieues au Nord de Ripa. Désormais fils unique, je suis obligé de partir en raid pour subvenir aux besoin de la famille comme bon nombre de jeunes hommes de mon âge. Mes raids m'ont mené de nombreuses fois en pays anglo-saxon ainsi qu'au Nord-Ouest de la Francie Occidentale.

J'ai développé une certaine affinité avec le monde Carolingien. Je sais également me repérer dans la vallée du fleuve, que les habitants de la région nomment la Seine, et je peux y guider mes camarades lors des raids.

Auprès de ma famille, je suis de nature paisible. Je m'occupe de couper le bois pour alléger mon père dans ses tâche quotidiennes, et je chasse lorsque le temps me le permet ou bien m’entraîne au maniement des armes en vue des expéditions à venir.

Je suis née dans une petite ferme près de Heiðabýr par une nuit d'automne il y a vingt ans. Mes parents avaient une vie modeste, mais heureuse. 

Un jour lorsque j'étais enfant, mon père a quitter notre petit domaine afin de partir vers de nouvelles contrées dont il n'est jamais revenus. Ma mère s'est donc remariée à un homme qui n'était guère plus fortuné que feu mon père, mais cela nous permettait de vivre décemment. 

J'ai grandis en aidant ma mère aux travaux domestiques. Elle souhaitait faire de moi une bonne húsfrejya, une femme au foyer. J'ai donc appris à cuisiner, coudre et repriser des vêtements, tenir la maison en ordre et j'ai également appris les valeurs et traditions qui me seront utiles pour les générations futures. 

Quand j'en ai le temps, je prends plaisir à broder, et à tisser de quoi égayer nos tenues.